Dans son naissant émoi,
Un enfant d'à peine 7 ans,
Somme monsieur temps
De lui expliquer le pourquoi de ses agissements…
  

L'enfant : "Monsieur temps
A quoi servez vous ici bas?
Etes vous maître de vos mouvements?"
 
 Monsieur temps : "Oh la la la la… je suis las
De toutes ces questions
A répétitions…
Avant c'était vos parents,
Et vous maintenant…" 
 

L'enfant : "Et qu'avez vous dit à mes parents,
Cher monsieur temps?".
  

Monsieur temps : "Que je suis un pure fruit
De la création de la vie".
  

L'enfant : "N'avez vous point envi
De prendre congé le temps d'un infini?".
  

Monsieur temps : "Malheureux! N'y songe même pas,
Vous perdriez, tous, vos tristesses et vos sourires dans le même pas.
Mais je vais t'aider à le percevoir
En te chantant une chanson désespoir espoir,
D'un de tes parents,
Qui m'a fait tourner en bourrique fort longtemps :

Quand j'étais petit j'voulais être grand,
J'voulais défier la faucheuse et son ami le temps,
J'voulais être pris au sérieux,
Comprendre ce qu'il y avait dans les cieux.
Quand j'étais petit j'apprenais à apprendre,
J'essayais mon âme révolté et mon corps de les comprendre.
Déjà j'faisais une allergie chronique à l'injustice
Et voyait l'être torturé de milles supplices.
Quand j'étais petit,
J'n'aimais pas non plus qu'on m'fasse chié,
Moi et ma sensibilité.
J'me croyais incompris
De tout ces grands, moins… plus…
J'ne comprenais pas qu'ils aient encore des défauts
Et j'me sentais perdu dans la vie et ses vastes rues.
Quand j'étais petit
J'étais déjà un tempétueux méchant calme gentil,
J'me froissais dans l'oppression
Et guerroyais la réciproque incompréhension.
Quand j'étais petit,
J'savais pas qu'aussi peu avaient l'esprit du comprendre,
Que les petits irrespectueux grandiraient et contagionneraient leur inconscience d'autrui,
Mais j'savais pas non plus le bonheur qui pouvait m'attendre
Si j'acquerrais l'esprit de la compréhension du prochain, de l'amour et du tendre…
Mais, aussi, quand j'étais petit,
J'avais d'autres soucis :
Apprendre les erreurs,
Comprendre les peurs,
Jouer, écouter,
Danser, regarder…
Des plaisirs que j'peux retrouver étant grand,
Avec mon âme de métal servant…
Sauf que, maintenant j'me bas pour retrouver
L'esprit de l'enfant qui rêvait
A un joli monde,
D'un bonheur de la ronde,
Et que j'voudrais faire disparaître de moi tout mal,
Pour être un homme bon, tel le sage Thorgal.

L'enfant : "Je vois…
Enfin je crois…
Le problème est assez tortueux…
Mmmh… Pardonnez moi d'être impétueux,
Mais vous devriez être apte à rechercher dans votre mémoire,
Pour m'expliquer le pourquoi du déroulement de la vie… puis je le croire?".
 
 Monsieur temps : "Pfffff… Et tourne la compréhension!
Ca vous avancerez à rien d'avoir réponse à cette humaine obsession…
Et j'en ai marre,
Marre!… marre…". 
 

L'enfant : "N'est il pas paradoxale, monsieur temps
Que vous vous plaigniez de nos plaintes de tout temps?".

Monsieur temps : "Tu connais bien du vocabulaire
Pour un aussi jeune être qui vie dans cet univers!…
Vous me comprendrez quand les sabliez je pourrez pondre,
C'est tout ce que je peux répondre…".


L'enfant : "Bouhhh… Vous êtes méchants…
Je vais le dire à mes parents…
Papa, Maman,
Y a monsieur temps qui est méchant…"


Le papa et la maman de leur cœur : "Ah, lui…

Nous l'avions banni…
Le mieux est que tu l'oublis…
Y a de la mousse au chocolat au dessert, allez, souri…".

 
L'enfant ne se fit pas prier…
En grandissant
Il oublia à moitié
Le vilain monsieur temps,
Qui de temps à autres lui paraissait ennuyant…
Jusqu'à qui lui tiennent ses dernières querelles
Et qu'il comprenne comment vaincre ce duel.


© Pascal Lamachère

 

 

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