"Le temps, les enfants et l'amour"

 

 

 

 

 

 

Le temps était là, grisonnant,
Sur son lit, solitaire de tout temps,
A scruter l'univers,
Quelque peu las de sa tâche,
Quelque peu las des ères
Fait à son égard, de reproches.

 

Lorsqu'il se penchait sur une planète bleue,
Même si au fond des habitants et de leur cieux,
A lui et à ses soldats, ennui, accidents, morts,
Et compagnie, une immense rancœur était,
D'autres comme amitié, qui petit à petit se fait,
Comme Amour et vie, se fêtaient,
Et il pouvait voir
De temps à autre pour lui l'espoir,
Et surtout il aimait voir et entendre les rires.

 

Beaucoup d'humour il a, il faut le dire,
c'est son plaisir...

 

Un jour où il brandit ses sabliers
Pour une blague écouter, des murmures lui arrivaient,
Trois petits chérubins qui jouaient "sagement" dans leur maison.

 

Leurs parents étaient à une tâche importante en chambrée,
Qu'il ne fallait sur aucun prétexte, aucun, venir déranger.
Qui plus est, la porte était fermée, et la serrure sans vision.

 

"Secret défense" leur avait dit leur mère en souriant,
C'est dans ces moments là que nous faisons des plans
Pour vos futurs cadeaux, les surprises que nous vous faisons.

 

La petite fille et les deux garçons, s'en étaient alors aller,
Avec la permission de leurs parents adorés,
Dans le jardin, s'inventant des jeux
Qui, sans aucun esprit polisson
Dessiné à l'horizon,
Leur donnait toute l'insouciance des cieux,
Pétillant d'ivresse,
Le vent en allégresse.

 

Dans un jeu de cache cache,
La petite fille eu son attention
Attirée par deux petites tâches
A même le sol... S'affirmant sa vision,
Les tâches devinrent grenouilles, de sexe opposés,
Que le temps, cet impatient farceur et coquin,
Se mit d'un claquement de grains,
Devant l'innocente, à rapprocher.

 

Elles commencèrent alors à se chevaucher
Devant les yeux éberlués
De la petite fille qui fit rappliquer,
Non sans crier, ses deux frangins.

 

La scène ils ne comprenaient point,
De ces deux amphibiens
Sur l'herbe fraîche du jardin.

 

Leurs commentaires allèrent bon train.



La petite : Y en a peut être une qui est fatiguée,
Qui veut sur l'autre se reposer ?

 

Un garçon : Et l'autre n'arrive pas à la porter ?
Ce serait pour ça qu'ils restent coincés ?

 

L'autre : Il faudrait demander à papa et maman,
Ils nous éclaireront sur cette... étrange position.

 

La petite : Oui, et c'est urgent, tu as raison,
Vite, nous n'avons plus de temps
Au cas où ils devraient les voir
Pour nous croire.

 

Les enfants s'en allèrent frapper à la porte
De leur parent. Leur père, cheveux en bataille, vint ouvrir,
D'un sourire un peu dépité, à sa cohorte.

 

Ils lui expliquèrent en chœur
L'événement étrange, leur hypothèse émirent,
Requérant confirmation dans l'heure.

 

Leur mère arriva à son tour,
Cachant difficilement son fou rire,
Face au bégaiement de son mari.
Elle le regarda droit dans les yeux, l'aire de dire
"C'est le moment mon chéri de leur expliquer".

 

Le père se sentant gêné, rougissait…
"Vous comprendrez quand vous serez grand…"

 

Un petit : "Toujours la même rengaine,
Y a de quoi avoir la haine,
Vous me faite de la peine.

 

Le père : Hé ! MAIS ! Tu as vu, comment parle le petit ?
Ah… la, la, la la, bon, tant pis…

 

 La mère pour couper court : "Elles ont fait l'amour"

 

La petite : " Qu'est ce que c'est que l'amour ?
Qu'est ce que c'est que faire l'amour ?"

Le père : "Bon, je vais essayé de vous expliquer.
Alors ? Voyons voir… Attendez ! Je vais commencé
Par vous expliquer ce qu'est"l'amour…"
L'Amour est un souffle qui enrobe le cœur
D'une tempête pour amener l'âme en présence de sa sœur.
Si l'amour était une orange, les noyaux seraient des diamants
A la passion, le jus d'une orange suffiraient à remplir
Les verres de tous les terriens, et l'écorce serait
Un combustible éternel pour les fusées."

 

La petite : "J'ai rien compris".

 

Les garçons : "Nous non plus !"

 

La mère en fou rire : "J'en peux plus,
Voyons ! Mon chéri…"

 

Le père regarda sa tendre femme,
Les yeux pétillant : " Ma dame,
Vous avez raison,
Faisons leur éducation,
Alors, voyons, voyons…"

 

"HA ! Ha, ha ! Hé, Hé !…"

 

Le temps s'était amusé
A tel point qu'il s'était oublié.



Connaissant par cœur,
Ce qui allait suivre,
(Pensait bien, depuis le temps,
Il a eu le temps, il en est devenu savant)
Après un dernier sourire,
Il s'en retourna à ses sabliers

 

 

© Pascal Lamachère

 

 

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