J'étais endormi,
Allongé sur mon lit,
Prenait fin la nuit.
A travers les volets
Le soleil s'infiltrait.

Dans un doux rêve au coeur j'étais,
Jusqu'à ce qu'une voix se mette à bouger.
Le soleil dangereusement se rapprochait,
Des cœurs attirés dans le frémissement brûlaient.

Un diablotin ? en forme d'araignée apparu de la lune aux côtés,
Avec des cornes et, des pattes, tels des fourches menaçaient,
Dans une danse son corps vers moi se rapprochait.
Quelle horreur ! La peur au sol me clouait.
Viens, viens ! Viens à moi ! La voix me froissait,
En crissement... un frisson paralysant m'enveloppait.

Oh, Non ! Mon, dieu ! Aucun échappatoire j'avais.
Au secours ! Comment pouvais je par dessus le néant sauter ?
Car sur les côtés des immenses fosses de vide se créaient…
Non ! Pire ! des araignées et des scorpions les remplissaient,
Le frisson frayeur s'intensifiait, ma moelle contaminait...
Je ne pouvais plus bouger, plus parler, plus penser,
Immobile, à la totale merci de l'horreur noir j'étais…
Mon cœur à mille à l'heure, violemment se compressait,
L'émotion ne pouvait s'intensifier sans le faire exploser.
C'est alors que quelque chose effleura mes yeux fermés.

Non, je refusais ! En moi le pouvoir de réagir il fallait
Que je trouve. La chose continuait à m'effleurer.
A ma douce surprise, salvatrice, à moi elle ne s'attaquait,
Déposant un voile humide sur son passage...
J'ouvris les yeux, fini le cauchemar était,
Un chat tigré léchait gentiment mon visage.
Mais, mais, je ne connais pas ce chat tigré !
La peur recommençait à s'infiltrer,
Glaçant chaque cellule de mon corps,
S'abreuvant en la force de mon for.

Prêt des volets, une sorcière tenait
Une citrouille, sur son balais se balançait !
Comble, du comble du comble cauchemardesque,
La citrouille en petits coeur gravés
Sur sa peau, faisait des sourires pittoresque,
Et... et... pour... Pour le tout couronner,
Un spectre devant moi, debout était !
Ô ! Rage de l'horreur, à moi il ressemblait.
Il essayait de me parler, par la pensée ?
Encore un comble de l'horreur, je gelais réchauffé !
Mes battements, mes pensées s'étaient bloqués,
Quoi qu'il ai voulu dire, je ne le saurais,
Même si aimable cela avait été.

La peur à l'âme qui m'avait serré,
Pris fin lorsqu'à nouveau, yeux je fermais...
J'étais réveillé,
Allongé sur lit,
Le soleil avec filets, respirait la vie,
Juste quelques coins sombres restaient.
Mes cellules étaient dégoulinantes de peur évacuées,
Bien heureux, totalement le soleil j'allais inviter,
Me promettant des films d'horreur d'arrêter ?...

Si depuis spectres ne viennent plus me visiter,
Pour les soirées d'Halloween, que je n'ai fêté
Encore dignement, sciemment et inconsciemment,
Je recherche nouveaux ces quelques frissons
Perturbant, remuant le psyché à contre courant,
Tout en guettant la peau en éveille, au plus profond
De la nuit, du corps à l'âme somnolant à moitié,
L'arrivée de ma hantise, l'immonde araignée,
Me crispant lorsque ombres viennent m'envelopper.



© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr


 

Retour

 

 

 


Membre de ClickFR, Reseau francophone Paie-Par-Click

Hit-Parade Positionnement et Statistiques Gratuites