Conte de Noël

Il était une soirée de Noël… 

Deux âmes scrutaient le ciel
A demi voilé,
Où virevoltait
Les anges de cristal
Envoyé pour purifier
La terre de son mal.

Elles étaient sorties de leur bâtisse,
Vers un champs non loin, afin de se vivifier,
Profiter d'un présent où l'esprit divin se glisse,
Admirer les beautés de la nature
Se forgeant une nouvelle armure.
Sur une colline devant eux,
Se dessinait un château,
Mystérieux, voilé d'un manteau
Lumière opaque, 
Qui illuminait de sa partie les cieux,
Les éclairs en attaque.


Tout était particulier, tout semblait être préparé, destiné à dépeindre l'étrange Atmosphère de ce Noël, à commencer par les âmes, héros choisis par le destin de ce conte. A l'aube d'un nouveau millénaire, ces deux flammes, Amandine et Eric, s'étaient réunies en ce lieu pour se retrouver, vivre un moment de liberté hors du temps, loin des obligations quotidiennes de la civilisation.


Mais laissons leur la parole… 

Eric : "Regarde la danse des anges,
Regarde la délicatesse avec laquelle
Ils se posent sur le sol, formant blanc rivage,
Se liant les uns aux autres par les ailes."

Amandine : "Oui… C'est très jolie. 
Je me sens enrobée de douceur, de calme,
Comme transportée vers un paradis.
Ce tableau emplie de sérénité mon calame… 
J'aimerai allez faire un tour au château,
Pour voire ce monument dans son repos,
Sentir l'atmosphère étrange
Qui sur ce tableau, fait la frange".

Eric : Je suis partant,
Et très impatient
De sentir de près ces nuages.
J'y vois un très bon présage
Pour l'esprit de Noël.
Pour tout te dire,
J'y vois le père Noël
Et ses sourires,
Préparant à tous les terriens
Un présent divin,
Pour fêter spécialement
Ce Noël de l'avant.

Amandine : "Tu as de l'imagination.
Moi, en rêve, j'y verrai plutôt
Un prince sur un cheval blanc,
Offrant la lumière de son cœur en passion,
A la princesse conquise par l'intérieur de son château…"

Eric: "Dois je y voire une allusion,
Ton imagination
Aurait elle fait un lapsus?

Amandine : "N'interprètes pas le processus
De mes pensées comme cela…
C'est simplement le rêve du prince charmant
Qui ressort dans mes sentiments'.

Eric : "Merci pour moi,
Et mon cœur qui veut t'offrir
De toute sa joie,
Ses plus beaux sourires".

Amandine se blottit un cours instant
Contre Eric, qui l'entoura doucement
De ses bras... La neige s'amoncelant
Sur leur écrin attendri,
Passant par ce froid une perdrix,
Qui déposa à leur pied sa cire,
Ils sortirent de leur transe.

Amandine la première se mis à rire.

Eric partagea son sourire…

Eric :"Si on mangeait
De la perdrix ce soir…
Bon, d'accord, ce n'est pas une réflexion
Très drôle. Mais j'avais besoin de faire des flexions
Avec mes mots. Je sens que je vais avoir
De plus en plus de mal à exprimer mes pensées
Par ce froid qui commence à m'engourdir dans le noir,
Où tout est silence, où les couleurs d'exister ont cessées".

Amandine :"Moi aussi.
On devrait rentrer se réchauffer
Quelques instants devant notre messie,
Le feu de cheminée."


Nos deux amis rentrèrent se réchauffer au feu de cheminée. Mais bien plus que cette chaleur, leur cœur se réchauffa par la présence de l'autre. Ils ne dirent mots. Leur âme se fondirent dans le murmure des crépitements. Eric joua un peu de guitare pour distraire Amandine. Il joua "Il est né le divine enfant", musique à l'air du temps.


Amandine : "J'aurai tant aimé naître à l'époque de cet enfant,
Pouvoir le voir, l'entendre, le connaître,
Partager avec lui quelques instants
De vie, voir ses miracles naître,
A commencer par l'amour qu'il partageait".

Eric : "Je te comprends. Mais je ne pense pas être foudroyé
Si je te dis qu'au fond, nous sommes tous un peu
Comme lui lorsque nous donnons tout nos vœux,
Lorsque nous faisons pour les autres de notre mieux".

Amandine : "Ne serai tu pas jaloux, envieux?…
Non, d'accord, je n'ai rien dit."

Eric : "Si tu l'as compris,
Ce que j'ai voulu te dire, c'est que tout être est beau en soi,
Lorsqu'il est en émoi, qu'il essaye de partager sa foi,
Et ne vas pas croire que je parle de moi,
Mais je pense à des personnes que j'ai croisé,
Vraiment formidable dans toute leur humanité, 
Mais j'aurai aussi voulu avoir la chance d'être
Devant lui, de ses contemporains,
En espérant que j'aurai été parmi les siens,
Et non pas un des créateurs de sa fin,
Cependant, je préfère être avec toi,
Ici, cœur contre cœur, tes yeux devant moi." 

Amandine : "En parlant de nous deux,
Si nous quittions ce feu,
Pour aller au château?".

Eric : "Allez ! partons faire le siège
De ce très haut.
En chemin je vais te conter l'histoire
De la rose des neiges,
Faite du sang de l'espoir".


Eric et Amandine sortirent. La neige continuait à tomber. Le vent s'était levé. A même le sol, un amoncellement des étoiles cristallines formaient le manteau blanc, "protégeaient" la terre, au point que les pieds ne pouvaient plus la fouler.

Amandine : "Ce spectacle m'émerveillera toujours…"

Eric : "Je crois que cette beauté n'a besoin de mes discours".

Amandine :"La nature peut être, mais moi je désire t'entendre
Me parler de l'histoire de la rose des neiges".

Eric prit une bouffée d'air: "L'histoire de la rose des neiges,
Est le conte d'une beauté qui chaque année renaît de ses cendres… 
La rose des neiges… Lors d'un printemps ordinaire,
Une petite rose perdue dans une serre,
S'habilla de sa robe coquette,
Prêt à entrer dans les couleurs en fête.

Les premiers jours passèrent, devant elle les cieux
De ceux qui lui semblaient être des dieux.

A chacun de leur passage
Elle tentait d'attirer leur attention
En usant de ses plus belles créations,
Montrant l'âme la plus originale de tous les rivages,
Mais aucuns d'entre eux n'avaient pour elle
De réel intérêt face à sa parure frêle.

Les jours se suivirent,
A l'eau ses efforts tombèrent.

Petit à petit, autour d'elle,
Des amies se faisaient couper les ailes,
Disparaissant dans un prélude
Qui la laissait de plus en plus dans la solitude.

Elle était de plus en plus triste,
Ses pensées allèrent jusqu'à quitter la piste.

Un mauvais jour,
Un brin d'herbe lui fit la court.
Malgré sa tristesse
Elle prêta attention à sa messe.
Mais avant qu'elle ai pu lui répondre,
Un dieu, ce bon compagnon le fit tondre.
Elle ne pu à cette vision, contenir son mal,
Sa sève se perdit dans les dédales
De l'oppression de son cœur,
Et blanche elle devint de douleur.

A l'aube de sa perdition
Une fée lui apparue.

"Pourquoi petite rose pleures tu?
Est ce de ta solitude vision?"

"Oh honneur, oh malheur
De mon cœur !
Ne peux tu voir la sincérité de ma flamme
Par delà épines qui devant toi se déclame?…

Pour mes dieux, être belle je voulais,
Avec mes pairs, être en harmonie je cherchais,
Au brin d'herbe répondre j'espérais.
Si dans la solitude dure cela m'était,
Capable longtemps je l'étais.
Point d'hypocrisie ou de cécité
Dans ces faits, dans ce qui est exposé.

Non ! Ce qui m'attriste à en mourir,
C'est l'absurdité du monde où pour vivre
L'on m'a déposé en oubliant d'y apposer un sens.
Nous laissant sur place dans l'errance.

Que peut on faire quand d'un dessin
Nous sommes l'instrument, et que nous
Ne pouvons de notre route choisir la fin…

Pour conclure le plaidoyer de bon aloi,
Au delà de tout cela, l'esprit des fous
Animent mes pétales qui ici font la moue.
Quelque part, si je pensais à moi,
Le brin d'herbe et mes pairs
Méritaient un meilleur sort dans l'univers,
Et, au nom de la vie, sur ma foi,
Je ne vois nul intérêt à continuer pour moi,
Si les autres ne peuvent connaître la joie,
Aussi éphémère soit elle sur le chemin
Des rouages du destin…

Tant qu'à être l'objet de quelque chose,
Je préférerai être la pionne de causes,
Vivantes, destinées aux sourires d'âmes,
Au plaisir de flammes.
Non pour me rendre utile,
Mais parce que le bonheur des autres
Importe à mon âme, ici, inutile."

"Je savais ta beauté intérieure,
La pureté
De ta volonté.
Des fées tu es la sœur.
Aussi tes vœux je vais ex… exaucer". 

D'un coup de baguette bagique,
Pardon, magique,
Après avoir chanter Abra… Abracadabra… 

Eric "Aaa… Atchoum… Atchoum,Atchoum, Atchoum, Aaa… Atchoum".

Amandine réchauffa Eric de son delta.

Amandine : "Plus sage il sera
Que tu finisses ton histoire,
A l'abris de ce froid et de ce noir."

Eric : "Merci tu es une ange,
Mais mes poumons cela ne dérange,
Conter la rose des neiges j'ai bientôt fini,
Et continuer j'en ai envi".

Amandine : "Faites, faites, cher ami.
Sachez cependant que si la cloche de mes soucis
Sonnaient face à la blancheur de votre visage,
Je partirai telle une reine mage
En quête du sauveur ou de la sauveuse
De votre santé, de votre bien être".

Eric : "Ne sois donc pas si pieuse,
Tu n'auras pas alors à aller très loin,
C'est à toi, tes yeux dans lesquels je me vois naître.
De l'un de l'autre, nous devrions prendre soin…"

… Silence d'or, assourdissant dont les dieux sont tributaires, 
gardiens des portes de la diffuse lumière,
Lumière de la force de l'amour,
Lumière de la tendresse d'un four… 

Eric : "D'un coup de baguette magique,
Après avoir réalisé sa parade lyrique,
La fée émeu par la rose et sa volonté,
Accomplit sa divine imagination.

La petite rose fut habillée
De la parure de la neige.

"Tu auras pour mission,
D'apparaître là où Cupidon s'apprêtera à carillonner,
D'apporter la conscience de l'amour par ton siège."

"Comment saurai je apparaître
Là où je devrais être?".

"Les cœurs s'aimant un jour,
A l'aubade du toujours,
Seront te voir
Dans leur espoir".

 "Et pour le brin d'herbe,
Le réentendrai je réciter ces verbes?"

"De son chemin
Tu as déjà fais le tien.
C'est par son amour que je suis là,
A écouter ta foi".

La rose ne pu contenir
L'immensité de son plaisir.
Une lumière rougeâtre
Aviva ses pétales le temps
D'une éphéméride".

Depuis, à chaque hiver, l'âtre
Des cœurs à cœurs amants,
Est réchauffé du tréfonds par cette Cide
Des roses, par la diffusion de lumière, sa science.

Elle accompagne la pluie des étoiles,
La venue des anges pour protéger la terre,
Par la blancheur de son voile…".

Amandine : "Si elle apparaît, elle sera le signe
De la sincérité des sièges mis à nus ?".

Eric : "Oui, mais il ne faut pas attendre sa venue,
Sa présence il ne faut avoir besoin,
Le doute de ton esprit doit être lointain…
La larme d'amour sur la vallée
De tes sourires qui apparaît,
Est le seul vrai don de ton pure sentiment."

Eric effleura de son long doigt, lentement,
Le lac salé qui dégoulinait sur la joue d'Amandine.

Amandine : "Ne peux tu points te courber l'échine
Pour m'offrir cette rose
En dehors de tes proses?".

Eric commença à faire la moue,
Au moment où il vit un rictus plaisantin sur la joue.
Il s'abaissa, faisant mine de faire une boule.

Amandine en rigolant : "Oh, Oh! Attention,
Si tu oses, à ma réaction…"
.
Eric en sourire : "Même si j'étais saoul,
Je ne pourrai porter sur toi la main,
Quelque soit les circonstances au fond.
Et là, je faisais du travail à façon… 
Regarde…Nul besoin de le préciser,
Je ne suis que de toi le barde,
Ce présent est pour toi,
Le cœur de mon alizé,
Rien que pour toi… 

Mmmh… J'ai oublié de te le dire,
Cette rose où se sont unis les anges
Disparaîtra dans tes mains.
Et ce n'est pas la peine de rire.
Si tu danses la valse des mésanges,
Son esprit de douceur t'envahiras sans fin".

Amandine déposa la rose délicatement,
Prêt d'un arbre dormant.
Puis, pris les bras d'Eric, l'entraînant
Dans une courte valse qui se termina
En franche rigolade,
Dans une bataille de boules et de rire,
Qu'Eric s'ingénia à perdre dans son fou rire.

A terme, l'aller de leur ballade
Romanesque arriva.
Leur habit de laine
N'avait pas été de trop,
Même si se dégageait une chaleur humaine
Digne de l'esprit de Noël.

Devant eux se dressait le château,
D'où était parti l'opaque lumière,
Des myriades d'étincelles
Au sein d'un brouillard de fer.

Pas à pas, ils s'approchèrent
De la gigantesque grille rouillée.
Cette imposante entrée
Quelque peu les intimidèrent,
De plus d'autres, l'intimité
Ils ne voulaient violaient,
Et l'étrangeté de ce lieu
Bloquait quelque peu
Leur conscience, leur pieds.

Eric :"J'ai envie de faire
Le tour de cette immensité
Avant de l'intérieur nous aventurer."

Amandine : "Je vous suit,
Par la main mon ami."

Au moment où Amandine lui effleura la main
De la sienne, le cœur d'Eric fit un bond
Qui sépara son âme de son corps, fuyant
La douceur créatrice de cette émotion en faim.

Sa bouche finie pas articuler quelques sons,
Revenant de ce lieu où ne compte le temps.

Eric : "Je n'ai d'explication,
Mais touche tes cheveux,
Et, sur les miens appose te vision…
Quelque chose ionise l'atmosphère.
Est ce le malin ou un esprit pieux?".

Amandine : "Si tu voyais ton air ???
Tu ressembles à un chevalier hirsute
Revenant d'une lutte.
Et comment je suis moi?".

Eric : "Ma foi,
Pour te taquiner je devrai dire
A une méchante sorcière, mais le fait est
Qu'à mon émoi, tu es toujours aussi belle."

Amandine : "Vil flatteur… tu devrais de honte frire.
Je veux la vérité, la sincérité
De ta vision, aussi cruelle soit elle…
Car si tu continues, il te pousseras des ailes
Avec des cornes pour guise d'auréole.
Il ne me restera plus qu'à te faire l'obole,
Et à rester seul dans ce monde cruel…"

Eric : "Gnumpff… A une gnomesse
Sans compassion pour ma tristesse."

Amandine : "… Je te demandais ton avis sur l'aspect extérieur,
Pas sur ton impression intérieure.
Mon servant chevalier en crapaud se serait il transformé?".

Eric : "Qu'as tu contre les crapauds?
Pour toi ils ne sont pas beau?…
Bon d'accord, arrêtons de nous chamailler
Et de faire comme si nous ne comprenions
Ce que dire nous voulions."

Amandine : "Mon prince s'est réveillé…"

Eric : "Si je t'avais dit que tu ressemblais
A une princesse
Qui une nuit de noce enflammait
Prêt de l'horizon lointain phare
Avait vécu,
M'aurais tu…
Fusiller du regard,
De la même façon que… en cet instant,
Des éclairs je vois de tes yeux sortant…

Bêta je suis,
Fait comme si rien n'avait été dit."

Amandine pressa délicatement ses lèvres
Sur celles d'Eric qui eu une brusque montée de fièvre.
Elle aussi eu un étourdissement,
Vit naître en son cœur milles battements.

Eric : "Une éternité ne sera pas de trop,
Pour que je puisse comprendre le fonctionnement
De ton âme pour qui tout, absolument tout j'affronterai,
Du plus faible des vents, à la puissance des ondes du très haut."

Amandine : "Je ne t'en demanderai pas tant…
Toi et tes sentiments, pensées déterraient,
Moi aussi, pour vous voire entièrement,
Il me faudra un certain temps.
Pour cela nous aurons toute une vie
Devant nous…".

Eric, de nouveau, se mit
A faire la moue.

Amandine vit les yeux d'Eric
Se perdre en avant.

En regardant dans
La même direction, des piques
Se dévoilèrent à ses pupilles de cet autre côté
Du château où ils étaient arrivés.

Empalé, entassé,
Un ramassis d'os
Comblait une fosse,
Dont un statue de Sphinx semblait
Avoir en gardienne était posée.

En s'approchant, à coté de la statue,
Se dévoila une renne prise au piège
Par la patte avant gauche, qui à flot saignait.
Eric sur Amandine se retourna et su
En la voyant les souffrances de son siège…

Inutile de préciser
Que la souffrance partagée
Etait la vision de cette atrocité,
Et non la présence d'une renne
Loin de ses terres aux aurores boréales.

Avec difficultés, Amandine et Eric de leur mal
Sortirent. Ils reprirent haleine.
Amandine eu les premiers réflexe de secours.

Elle s'approcha à pas de course, ses pensées
Ne purent pour autant voire les jour.
Un grand mur invisible la bloqua,
Alors qu'il ne lui restait plus que quelques pas…

La statue se mit à bouger.
Eric retrouva l'usage de ses pieds,
Et accouru pour se placer entre la sphinx
Et Amandine qui avec elle le tirait,
Redoutant un quelconque danger.
Sur eux, toisa de ses yeux de lynx
Cette créature semblable à une antiquité.
Le mur invisible toujours les empêchait
Vers l'animal blessé d'avancer.

 

 

La Sphinx : "Vous avez osé
Mon sommeil déranger."

Eric : "Tiens, vous parlez vous aussi en vers,
Vous êtes d'une originalité amer".

Amandine : "Quoi? Tu n'aimes pas la poésie?... 
J'en suis toute dessaisie".

La Sphinx : "Arrêtez… ou vous allez
Sortir de l'histoire si vous vous rebellez
Contre les dessins
De votre destin…"

Amandine : "Excusez le, il blaguait,
Mais il faut avouer,
Que c'est vous qui nous dérangez,
Vous parlez, débitez,
Comme si un texte vous récitiez".

Le Sphinx :"… Heu, J'en perds mes mots…
Où sont mes mots…"

Eric et Amandine se mirent
A sourire…

Le Sphinx : "Eh… oh… Mon autorité
Vous êtes en train de me voler !…

(Le sphinx rugissant) REPONDEZ A MA QUESTION
Où je vais vous manger avec passion!"

Nos deux héros reprirent leur sérieux,
Et firent même en arrière, un bon de peur…

Le Sphinx : "A la bonne heure,
Voilà qui me semble mieux…
Si vous voulez la renne sauver
Et le fil de votre histoire continuer,
Dites moi quel animal a quatre pattes le matin,
Deux le midi et trois le soir…"

Eric et Amandine eurent un fou rire qui s'envola au lointain.

Le Sphinx : "Attention, vous n'avez qu'un espoir
De réponse. Je peux vous laisser
Vous concerter si vous le voulez.
Mais arrêtez de rire… pourquoi de plus belle vous continuez,
C'est... c'est agaçant… ARRETEZ…!!!!!!!!!"

Eric : "Excusez nous, mais vous devriez
Pensez sérieusement à vous renouveler…
Et notre fou rire était avant tout nerveux,
Car peur vous nous faisiez, mais votre question
A été maintes fois posés en différentes cessions."

Le Sphinx : "C'est odieux,
J'aurais dû veiller à la confidentialité
De mon énigme, par un contrat d'exclusivité
Avec des clauses de silence totale quand à la réponse…
Mais donnez toujours, pour voire la réponse…"

Amandine : "C'est l'homme, mais je ne suis pas d'accord…
Il arrive que certains d'entre nous disparaissent
Sans avoir besoin de canne, que certains une jambe se blesse
Dans une explosion, se coupe, et en mon for
S'insurge l'idée que vous n'ayez pas pris en compte les nuances,
En posant un peu mieux de votre énigme l'intitulé".

Le Sphinx : "Heu.. Heu…
Mes mots vous envoyez dans l'errance…
Soit, une autre question je vais vous poser..
De la première vous connaissiez déjà, ce n'était pas du jeu.

Depuis la nuit des temps, un seul être sur terre a atteint
Une pureté qui fait de lui le seul être à sauver,
Si une seule âme pouvait être sauvée d'une fin.
Qui est cet enfant que de long siècles des êtres avaient rêvé?…"

Eric et Amandine se regardèrent dans les yeux.
Ils virent ensemble un éclair lumineux.
N'avait il pas justement parler de cet être pieux
Devant la chaleur d'un feu.

Eric : "Nous supposons que c'est le Christ
Mais au risque de sortir de la piste,
Je dois dire que je ne suis pas d'accord,
Je m'insurge à cette question, qui vous mets dans le tort.
Je crois sincèrement dans la pureté,
Que la terre a porté un être comme jésus,
Lui croyait en nous, en moi, en Amandine,
Dans les autres, en un monde de bonté…
Dire qu'une seule personne mérite d'être sauver de la mort et son flux,
Qu'une seule personne est le fils de Dieu, ce serait oublier les épines
Que beaucoup d'êtres ont tenté de nous enlever.
Je sais qu'il faut savoir faire preuve d'humilité,
Mais c'est être fanatique que de focaliser son esprit,
Sur ce qu'une personne a accomplie de par le passé.
Si jamais de cet enfant sacré l'effort il ne faudra oublier,
Il est temps que nous ouvrions véritablement les yeux
Sur ce qu'à voulu nous dire cet enfant de Dieu…
Ses contemporains dans le fond il aimait,
Eux n'ont su de lui que le clouer.
Il serait peut être temps
D'aller de l'avant,
De porter nous même notre conscience,
D'écouter le cœur et sa science,
Et Ne pas laisser aux autres
Le soin de racheter nos "fautes"…"

Le Sphinx : "Pourquoi
Me racontes tu tout cela à moi?
Tu parles comme ci devant toi
Tu avais un auditoire à qui exprimer ta foi…".

Eric : "Oui mais non. Je suis révolté de voire qu'il y a autant
De gens qui ont cru en lui, tout en, de tout temps,
Rejetant leur prochain, allant jusqu'à tuer la différence
Avec la plus totale indifférence."

Le Sphinx : "Certes,
Certes…
J'attendais juste que tu me répondes
Que tous le monde méritait d'être sauvé
De la mort et son onde.
C'était ce que vous appelez
Une question piège. Mais dis moi,
Quelle foi as tu,
En quoi, crois tu?".

Eric : "Ma foi,
Dans la volonté,
La pureté, la sincérité….
En un créateur ou une créatrice d'origine,
Notre corps a bien ses parents,
Pourquoi pas notre âme?..
Mais surtout je crois en Amandine,
Car jusqu'à l'écoulement
Du souffle de ma flamme,
Si il faut que je l'avoue,
Le doute jusqu'au bout,
Sera ancré dans ma raison
Quand à
Ce qu'il y a au delà,
Je crois en elle,
Et notre amour avec ailes.

Et n'y voyait pas là du narcissisme.
Si l'être HUMAIN j'aime,
Si des êtres je sais le charisme,
Reconnaître l'esprit des grands fous qui se sème,
Mon âme, mon cœur pour elle tremble,
D'une façon
Sans comparaison,
M'amenant, il me semble,
Dans un océan de noir et de lumière,
Qui enveloppe mon cœur d'un incommensurable trouble…"

Amandine rougie à ces paroles, et se mit à voir trouble...

Le Sphinx : "Nul besoin de te justifier,
Tu n'as pas à culpabiliser
D'attacher autant d'importance
A cet amour, cet âme et sa présence.
Votre bonheur est d'être cœur à cœur
L'un avec l'autre.
A ceci je n'ai rien à redire.
Par contre essaye à l'avenir
De comprendre le choix des autres,
Ceux qui n'ont pas eu ta chance,
Dans leur présente séance.
Maintenant je vais vous laisser,
Vous pouvez passer…".

Le mur invisible disparu dans un halo d'arc en ciel.

Notre seigneur et seigneuresse
Purent s'approcher de la renne, la sortir de sa détresse.

Ils lui susurrèrent des mots doux aux oreilles,
Ils enlevèrent le piège, avec de la neige et des feuilles,
Pansèrent sa blessure, et lui rendirent sa liberté.

Elle les remercia pour tant de bonté,
Tentant un petit sourire en écueil.

Ils s'attendaient au loin à la voire partir,
Entre les arbres, tel Jolly Jumper.
Mais de leur tableau ils virent naître la peur,
Lorsqu'elle se dirigea vers la fosse, affrontant le périr…

Amandine : "NON !
Arrête…
Non…!".

Elle n'en fit qu'à sa tête.
Mais comme par magie, sous ses pattes, se dévoila 
Un chemin de lumière rouge menant à une porte,
A l'intérieur du château qui leur ouvrait ses bras.
Un instant leurs pensées avaient été mortes...

Maintenant leur imagination fit naître toutes sortes
De possibilités qui se bousculaient en cohorte.

Ils se mirent à imiter la renne qui sembla
A la suivre vers l'inconnu les inviter, des pas…
Au passage de la porte dévoilée
Notre chevalier se retourna,
Notre Chevaleresse ce geste emboîta,
Et tous deux virent la gardienne s'apprêter à parler.

La Sphinx dramatique : "Seul l'amour,
Pas de velours,
Vous guidera sur le chemin,
Qui, en ce Noël sauvera les humains
Du mauvais sort, de l'oppression,
Du mal et de ses démoniaques créations".
Amandine : "Amour, Pas de velours,
Qu'est ce que cela veut dire,
Vos forcées rimes l'essence du rêve fait souffrir"
La sphinx : "Si votre mission vous l'acceptez..."
Eric : "Revenez à votre sommeil éternel, à votre colle,
Avant que vous vous autodétruisiez
Dans les 3 secondes suivant la fin de vos paroles.
Nous ne savons où nous allons,
Mais la renne nous suivons,
Et notre mission de par là acceptions...

Mmmh... excusez nous cependant pour nos railleries,
Nos piques, mais toute l'étrangeté de cette féerie
Pèse sur nos nerfs et nous nous sentons les pantins
De l'atmosphère d'une histoire dont de la fin
Nous ne pourrons jamais être réellement maître...La Sphinx : "L'important est toute la beauté
Que vous allez voire naître.
N'oubliez pas cependant
D'être à tout moment
Dans la sincérité.
Il vous faudra quitter toute cécité".
Amandine : "En notre âme et conscience,
Vous pouvez nous faire confiance".

Sur ces derniers mots, cette créature céleste
Redevint de marbre. Un silence de glace
S'installa dans la nuit étoilée,
Nos deux héros tournèrent leur tête....

Il et elle franchirent la masse
Intimidante de cette entrée,
Semblant faire un pas de plus vers le mystique.
Dans cet instant, il et elle eurent l'impression
D'avoir perdu toute notion de nomination.
Attira leur attention une supplique,
Devant eux, de la renne au loin,
Au moment où de son tendre ami en faim
notre princesse voulue prendre la main…

Devant eux se dessinait un long couloir
Empli de lumières qui venaient à l'antre s'échoir
Les parois étaient faites de briques rouges et blanches...
Les pensées de nos héros devins allèrent bon train...
Qu'allaient ils découvrirent dans cette demeure franche?
Le père et la mère Noël par une sorcière Kidnappée?
Un alchimiste préparant son panacée?
Une grève des lutins par le travail agacés?
Une porte vers une dimension parallèle prête à les happer?...

Pendant que nos amoureux se perdaient dans leurs pensées,
Avançant à petit pas,
Un gémissement les alerta,
Rouvrant leur conscience sur ce qu'autour il se passait...

La renne arrivée à une ouverture,
S'évaporait dans un halo
Qui faisait apparaître des cœurs sur les murs. 

Amandine de stupéfaction : "Oh...
C'est étrangement beau,
Pince moi pour voire si je rêve..."

Eric : "Tu as confiance dans la sincérité de ma sève?
Regarde mes hublots..."

Amandine : "Je vois deux noisettes qui brillent,
Et un être au cœur qui frétille..."

Eric : "... Aïe... CA VA PAS !!!
Pourquoi tu m'as pincé?"

Amandine s'excusa
Auprès de la peau blessé par un tendre baiser,
Puis parla pour se justifier.

Amandine : "Quelques doutes j'avais...
Pouvait être trop beau pour être vrai".

Eric : "Double aïe... en moi
Tu n'as pas foi...
C'est un mélange de rêve et de cauchemar,
Où telle une guêpe tu m'as piqué avec ton dard".

Amandine : "C'était aussi un compliment...
Je ne voulais pas t'offenser.
J'avais envi un peu de te taquiner.
J'ai confiance en tes sentiments, je ne te mentirai, assurément..."

Eric souri à Amandine tendrement,
Glissa ses doigts dans ses cheveux, tout doucement,
L'embrassa sur le front délicatement,
Se laissa aller sur la vallée de ses sourires,
Bu une larme qui s'écoulait près des pétales de rose,
Les effleura, pour les siennes les lui offrir,
Dans un élan issus de l'univers et ses profondeurs, 
Porteur d'un jaillissement, sans faille, de bonheur.
De cette simplicité où des rêveries éclosent,
Elle ferma les yeux et ouvra son cœur à l'instant,
Se laissant allé à ce contact des lèvres à lèvre au firmament,
Où l'âme de son bien aimé l'accompagna dans le même temps,
L'un à l'autre pour de l'éternité au banc...

...Ils ouvrirent les yeux, se regardèrent,
Couvrant l'autre du flux de la pureté
Du sentiment conducteur, s'enveloppant de sérénité.
Tout en avançant, leur âme à se parler continuèrent.

Au bout du couloir une nouvelle surprise les attendait,
L'origine de la supplique qu'ils avaient oublié.

Une voix : "L'énergie qui devait me permettre
De guider, de faire naître
Les enfants du monde, d'amener les âmes célestes
Sur terre, quelque part se perd.
La continuité a été brisée"

Eric : "N'allez vous pas un peu vite dans votre requête?
Vous nous parlez de votre univers,
Sans même vous être présentée".
Eric avait répondu sans savoir à qui il parlait.

La pièce qui à eux s'ouvrait,
Avait une forme ovale.
Elle était tapissée de cristal.

De celui-ci s'émanaient de faibles flux
De lumière arc-en-ciel, dirigés
Vers le centre où une fleure en mue,
Déposée sur un socle de marbre rougeait,
Semblait s'être mise à gémir,
En soubresauts semblait frémir.

Amandine : " Est ce vous madame la fleure,
Qui quelque peut nous avez fait peur?"

La voix : "Vous devez nous aider,
Mais pour cela, suivre votre cœur
A faire vous avez".

 Eric : "J'ai une sainte horreur
De ne pas voir
La personne qui conte son histoire..."

Ils rentrèrent dans la pièce
Pour comprendre cette détresse.

Dés le premier pas, ils sentirent la noblesse
Universelle du sentiment qui gagnait chaque parcelle
De leur corps et de leur âme.

Cependant, ils sentirent aussi la fatigue de la flamme.
Ils observèrent l'originalité de la fleure qui avait des blanches ailes.

A travers elle, il et elle semblèrent se perdre,
L'un dans l'autre se retrouver, se détendre,
Eurent l'impression de ne faire qu'un avec les étoiles,
Un voyage au centre de l'univers, le céleste voile...

Une force surpuissante les poussait,
De ce tout, à s'en détacher.

Instinctivement, ils se dirigèrent
Vers la paroi centrale.
Ils poussèrent ensemble sur le cristal.
Un cœur se dessina sous leur main. 

La voix : "AH! Enfin!
Sur vous je savais
Que je pouvais compter".

Eric et Amandine ne comprirent ce qu'ensuite, il leur arriva.
Une porte fluide créée dans le cristal les attirait,
Tout semblait se transformer, entouré de la même aura.
Ils reprirent petit à petit leur esprit,
Dans une pièce d'une blancheur qui les aveuglait.

Ils étaient main dans la main, à genoux.

La voix : "Je parle depuis le début par vos pensées.
Vous êtes ici au cœur du château. Vous n'avez cessé
De me surprendre agréablement par l'esprit "choux"
Qui vous anime, ainsi que par votre unicité.
Vous êtes ici car la rose des neiges est fatiguée,
L'amour universel, elle n'arrive plus à capter".

Amandine : "Il lui manque tout simplement sa moitié..."

La voix : "Oui et non, au delà
De tout, en tout, il y a
Un trou, et ce jusque dans l'universel amour.
Complètement, en entier il ne voit plus le jour.
Tout un chacun pense d'abord à soi,
Et la violence en beaucoup à pris le pas.

Le père Noël qui fait la distribution
Des âmes naissantes en ces instants,
Tout le reste de l'année,
Est occupé, comme vous le savez à sa passion,
Les cadeaux pour les enfants".

Eric : "Ah, oui. C'est Noël,
Nous l'avions presque oublié.
Hum... Avec vous je ne voudrai être cruel,
Mais pourquoi de tout ceci vous ne vous occupez?
Comment Amandine et moi pouvons nous retrouver
Le conducteur de ce que des Humains vous attendez?".

La voix : "Il faut être deux,
Deux âmes aimantes, sincères, dans le respect,
Unis l'un à l'autre, bénis des dieux.
Votre destin est d'être ici.
Moi je suis la mère Noël pour l'infini".

Amandine regarda Eric qui eu le même réflexe.
Ils effleurèrent dans un sourire leur index.

Amandine : "Que pouvons nous faire,
Pour vous plaire?"..

La mère Noël : "Placez vous
Simplement debout.
Chacun sur une des deux sphères...
Donnez vous la main et ouvrez votre cœur,
L'un à l'autre, tel deux âmes sœurs". 

Amandine et Eric s'exécutèrent.
La pièce s'emplit de lumière
Encore plus intense, l'amour foisonna dans l'ère.

La mère Noël : "Maintenant visualisez,
Le brin d'herbe,
L'esprit de ses verbes,
Ceux dont parfois vous vous servez
Au fin fond de vos nuits, ressentez les sensations
Auxquelles il est fait appel...

Oui, continuez ! ... Vous y arrivez...

Vivez l'essence des pensées,
De l'art, de la vie...

Maintenant concentrez ! Faites le revenir à lui,
Sur le chemin où il surgit...
Bien, vous êtes sur la bonne voix,
J'y parierai toute ma foi...
Ah ! ça y ai... vous y êtes arrivé !...

"Et le brin d'herbe fut..."

La rose va pouvoir achever sa mue....

Pendant que d'oraison vous vous concentriez,
Les effluves atteignant leur fin, ont redoublé.
L'énergie sera plus que suffisante pour amener
Sur terre des âmes pour que le millénaire d'amour soit créé...

Soyez de moi milles fois remercié...

Sans le savoir, vous vous êtes unis en cercle
A toutes les âmes universels,
Et bien plus que cela,
Vous avez servi le destin des dieux...."

Eric : "Excusez moi, mais les dieux,
Pour moi, au nom de ma foi,
Ont moins d'importance que ce que nous avons permit,
La renaissance du brin d'herbe.
Il faudra d'ailleurs qu'avec lui je m'entretienne
Pour lui emprunter, pour Amandine, des verbes..."

La mère Noël : "Point besoin vous n'en avez,
Et il ne faut plus que je vous retienne...

Il est temps que vous vous en alliez.
Je vais moi même réunir la rose et son brin.
Vous serez bientôt libre de votre chemin".

Sur ces derniers mots,
Nos deux héros furent prirent de maux,
Semblèrent s'évanouir
Dans une valse à assoupir...

Un voile les enveloppa...

Une éternité passa...

Amandine et Eric blottis
L'un contre l'autre devant le feu
De leur gîte se réveillèrent.
Tout en douceur, petit à petit,
Cieux contre cieux,
De leur rêve ils émergèrent...

Amandine s'étirant : "Hmm...
Où sommes nous?
Comment ici sommes nous arrivés?
Avons nous rêvé?".

Eric retrouvant ses esprits : "Hmm...
Je ne crois pas que nous ayons rêvé,
Regarde au pied du foyer".

... Une rose des neiges
A un brin d'herbe enlacée,
En miniature de cristal...

Amandine : "Dure, dure de s'y retrouver
Dans les dédales,
De tout ce qui nous est arrivé.

Ce qui est sûr, c'est que nous avons permis leur réunion,
Par la sincérité de nos sièges.
Eternellement ils pourront vivre leur passion.
Je suis fière de nous..."

Eric : "Et moi je suis tout à toi...
J'espère que tu as foi
Dans l'infini de l'amour des grands fous..."

Amandine : "Plus que tout, c'est en toi
Que je crois,En notre toujours
Mon amour".

Eric prit Amandine dans ses bras.
Ils regardèrent affectueusement l'âtre du feu...

Dehors les anges continuèrent de plus belle leur
Danse, balancement, leur travail purificateur,
Pendant que le soleil sortait à peine de la nuit et son drap.
Le tout semblait joindre l'amour du ciel, et de la terre,
Annonçant la venue de lendemains sans haine, sans guerre...

Un ho ! ho ! ho du père Noël résonnait,
S'ajoutant à la symphonie éthérée. 

Derrière le sapin, des cadeaux tendaient
Leurs mains, mais point pressé ce n'était...... 

Amandine regarda Eric, colla son oreille à son cœur. Dans cette position ils s'allongèrent et le temps de ce conte s'arrête sur ce bonheur...


Achevé le 23-12-2000 et corrigé (enfin, essayé :D :o) le 18-12-2002

© P.L

 

 

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